Et si l'IA et l'apprentissage automatique permettaient de mieux comprendre les bébés ?

C'est l'histoire d'une maman qui, après avoir eu son enfant, s'est rendu compte qu'elle avait développé la capacité maternelle à comprendre les intentions de son bébé en analysant ces pleurs et ce comportement.

Bientôt, elle a pu comprendre si son bébé voulait boire, manger ou d'autres informations informelles que tout le monde ne sait pas comprendre.

Le reste de l'histoire avait du sens pour elle : développer une application et partager son expérience maternelle avec les autres parents : elle l'appelait «Chatterbaby».

Grâce à l'IA et à l'apprentissage automatique, ainsi qu'à l'accord de partage de données des parents de plus de 1500 bébés, l'application présente une solution innovante pour les jeunes parents soucieux du bien-être suprême de leurs bébés. Plus en détail, l'algorithme de l'application utilise le traitement du son et l'intelligence artificielle pour comparer les signaux acoustiques aux cris présents dans leur base de données. Ils ont appris par exemple que les cris de douleur étaient généralement constitués avec plus d'énergie et moins de silences, ce qui peut sembler logique mais peut vraiment aider à arrêter la corrélation entre les larmes des enfants et leur développement. 

Conscient qu'il n'y a rien de pire que de ne pas comprendre pourquoi un bébé pleure, l'équipe derrière le projet a réussi à présenter une application prometteuse qui semble au moins efficace, et par ailleurs, des données de personnes.

A savoir que son évolution, grâce aux données de la communauté, peut aller encore plus loin, et pourrait même constituer dans le futur une base solide pour appréhender et mieux détecter l'autisme des jeunes bébés.

Une maladie encore trop longue à détecter, qui réduit les possibilités de soins et d'adaptation pour les bébés.

Ainsi, nous ne pouvons que soutenir cette initiative, qui pourrait s'avérer offrir des opportunités même au-delà de son intention initiale : la traduction de la langue du bébé.

Un article rédigé par Benjamin Juster.