Les inconvénients de la LED sur la santé
Du rapport qualité-prix au critère efficience, la technologie LED (light-emitting diode), en français Diode Électroluminescente (DEL) semble omniprésente et domine d’autres technologies d’éclairage et digitale. La prolifération et l’exposition intense n’est pas sans inconvénient, mais les scientifiques ne sont pas unanimes.
La technologie LED, une innovation éco-digitale controversée ?
Son fonctionnement a priori simple, économique, pourrait avoir de répercussions néfastes sur la santé humaine et l’écosystème. Dérèglement de mélanome, la dépression, du diabète, risques de cancer… les conséquences sont considérables. Des experts se posent la question : la technologie LED est-elle une innovation indispensable ?
La LED, une technologie innovatrice ou une patate chaude ?
Il y a environ un siècle, le filament de la première ampoule était en carbone. En 2014 la LED est inventée, comme ce composant électronique et optique qui, traversé par le courant électrique, émet une lumière d’une intensité diffuse. L’un des avantages majeurs est sa faible consommation en électricité pour une plus grande efficacité lumineuse, ce qui lui donne un réel bénéfice sur d’autres technologies similaires.
En plus de présenter des avantages sur le plan économique, elle permet aussi la production d’une grande variété de couleurs. Économe en énergie, elle remplace souvent les lampes à incandescence et les halogènes, s’implante dans la domotique, les transports, les enseignes, la médecine et la technologie digitale.
Elle est omniprésente sur d’autres inventions telles que les écrans d’ordinateur, smartphones, tablettes et jouets. Malheureusement, c’est là son désavantage. L’usage intense de Led, expose inexorablement aux problématiques sanitaires sur l’homme et l’écosystème.
Quand bien même, l’exposition est minime, les inconvénients sont considérables, le cas d’une exposition à la lumière bleue en soirée avant de dormir retarde ou inhibe la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil.
Dilemme entre santé et économie : expertise mitigée
La LED, au nom de leur meilleure performance éco-énergétique, devient vite comme un enfumage aux yeux des écologistes qui protestent contre la pollution lumineuse. L’Anses, de son côté met en garde contre la perturbation de l’horloge humaine, la lumière bleue activerait le cerveau en augmentant la vigilance et ralentirait le sommeil.
Le décalage qui en découle serait responsable de dépression et risques d’accidents, et occasionnerait l’obésité et le cancer. D’autre part, Virginie Laurent-Gydé, experte neuroscience, considère beaucoup plus d’avantages que des inconvénients dans ses recherches à l’université de Strasbourg. Les avis d’experts divergents mais la science est rarement unanime.
Une exposition modérée pour une consommation responsable
Il est recommandé de limiter l’exposition intense à la lumière directe d’objets à LED tels que les lampes-torches, les jouets, les phares automobiles et renforcer la réglementation.
L’Anses recommande des actions des pouvoirs publics et des secteurs concernés, notamment : limiter l’intensité des phares des véhicules automobiles, transport en commun, diminuer l’exposition à la lumière bleue, des enseignes, affiches publicitaires, parkings extérieurs en assurant la sécurité de l’écosystème très vulnérable et perturbé par la pollution lumineuse.
Limiter tout usage d’écrans et jouets pour enfants ; il s’avère impérieux de légiférer sur le sujet qui pourrait sans doute devenir un problème de santé publique grave.